Em entrevista ao jornal francês Les Echos, estrategista Ricardo Amorim prevê que setor petrolífero será afetado por crise internacional.

Les Echos
10/2011
Por Thierry Ogier

 

La crise pourrait aider Technip à réaliser de nouveaux achats

 
La crise, connaît pas. En Bourse, le titre Technip a certes perdu 20% de sa valeur en trois mois.
Mais ses dirigeants sont résolument confiants, et considèrent plutôt les turbulences actuelles comme l’occasion de boucler de bonnes affaires. C’est ce qu’ils ont expliqué aux investisseurs réunis cette semaine à Vitoria, au Brésil.
« On sera très opportuniste. Si on peut profiter de la situation pour récupérer des choses à très bon prix, on le fera, affirme le PDG, Thierry Pilenko. Notre portefeuille actuel nous assure de bonnes marges. On peut prendre un peu plus de risques.»
Pas question, semble-t-il, de s’en tenir à l’acquisition de Global Industries pour 1,1milliard de dollars, annoncée en août. « Global était vulnérable », note Thierry Pilenko. L’entreprise américaine devait se développer sur le marché des eaux profondes, mais rencontrait des difficultés financières.
« C’était le bon moment. La crise nous a aidés dans les négociations », estime le patron de Technip, qui a par ce biais ajouté à son arsenal deux gros navires permettant de poser des tubes rigides de plus gros diamètre par grande profondeur. Sur la mappemonde,Technip porte un regard attentif sur l’Australie et la mer Caspienne (y compris la Russie),où il aimerait être plus fort.
Quant aux effets de la crise sur l’activité de ses clients et donc la sienne, Thierry Pilenko se montre serein. « Nous n’avons pas de clients donnant des signes flagrants d’inquiétude », dit-il. La mer du Nord est généralement le marché qui ralentit le plus vite,mais cela n’a pas encore été le cas, selon lui.
De plus, le groupe estime avoir bâti ses propres défenses avec une trésorerie de plus de 1 milliard d’euros et un carnet de commandes bien garni(9,4 milliards d’euros à fin juin).« Les prix du brut restent nettement supérieurs au seuil à partir duquel la plupart des développements pétroliers sont profitables », soulignent les analystes de CMCIC.
Boom des activités sous-marines
Toutefois, la crise actuelle reste lourde d’incertitudes et les analystes se montrent prudents à l’égard du secteur para pétrolier. « Il ne serait pas plausible de dire qu’il ne sera pas touché du tout par la crise », estime Ricardo Amorim, un ancien stratégiste de West LB à New York.
Pour aller de l’avant, Thierry Pilenko veut remettre plus que jamais l’accent sur les activités sousmarines un marché très rentable et qui devrait fortement croître ces prochaines années, et l’innovation. « On peut aller beaucoup plus loin dans la technologie », soutient-il.
Objectif : rendre les pipelines plus légers et « plus intelligents » en les bourrant de dispositifs permettant de surveiller le bon fonctionnement des canalisations au fond des mers et de réchauffer le pétrole en eaux ultra profondes afin de le ramener à la surface.
Face aux exigences des pétroliers, Technip étudie également le vieillissement des tubes flexibles pour s’assurer de leur durabilité. « La clef du succès futur de Technip réside dans latechnologie »,martèle Frédéric Delormel, le vice-président chargé de la division sous-marine.

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